Les fils de suspension médicaux résorbables à cônes bi directionnels à Montpellier

Les médecins du cabinet Occidoc Esthétique pratiquent la médecine esthétique et anti-âge à Montpellier (Hérault), ils vous informent sur les fils de suspension médicaux résorbables à cônes bi directionnels .

Les différents traitements accessibles en Médecine Esthétique permettent de traiter et d’améliorer les différents étages d'un visage.

En vieillissant, la peau se relâche, la silhouette du visage et du cou s’affaisse, tombe et donnent un air fatigué et triste. Ce phénomène de relâchement est dû à la baisse de production de collagène et de fibres d’é1astine qui sont censés maintenir la bonne qualité de la peau et son élasticité. Les effets du relâchement cutané commencent vers la quarantaine et s’accentuent à la ménopause pour les femmes.

Pour garder un un visage jeune et ferme, la solution serait de remonter les tissus cutanés pour redresser les zones affaissées.

Nous n'avons pas de réponse très adaptée au traitement non chirurgical de l'ovale du visage et du cou.

C’est dans ce cadre que s'inscrit l’utilisation des fils tenseurs, nous pouvons définir deux catégories de fils (en dehors des fils non résorbables à éviter d’utiliser) :

  • Les fils résorbables à cônes bidirectionnels.
  • Les fils résorbables pour maillage cutané.

La technique des fils tenseurs

L’utilisation des fils tenseurs résorbables bidirectionnels à cônes, en acide poly lactique, sont montés en sens opposées sur un même brin. Il en existe de longueur différente et donc avec un nombre de cônes allant de 8 à 16(on a des cônes et des nœuds en alternance). Une aiguille est sertie à chaque extrémité.
Le cou est une zone difficile à traiter plus que le visage.

Ce sont des fils de suspension qui se passent sans incision; C’est une méthode peu invasive mais il faut respecter une asepsie rigoureuse.

Il faut faire des marquages pré opératoires qui précédent l’implantation. Il faut respecter les lignes de tensions et la longueur sur laquelle se trouve les cônes de chaque coté (minimum de 10cm à partir de l’axe du fil)

On positionne les fils suivant les lignes de traction que l’on définie.

Le nombre de fils implantés se fera en fonction de la ptose que l’on traite. C’est très évolutif. On peut retendre la peau au niveau du cou, en fonction des résultats désirés.

Chaque praticien qui pose ce type de matériel a sa propre technique d’implantation. C'est la réflexion par rapport au phénomène physique de relâchement qui dictera le trajet et le nombre de fils.

La pose se fait avec une anesthésie locale au niveau du point d’entrée (où l'on va faire pénétrer le fil) et les points de sorties mais pas le long du trajet ne nécessite pas d’anesthésie (Xylocaine à 1%).

La technique d’insertion consiste à faire un « pré-trou » avec une aiguille d’un gros diamètre. On va rentrer l’aiguille du fil de 5mm au niveau sous-cutanée puis on fait une bascule de l’aiguille et on la pousse en sous-cutanée en suivant le marquage et on le fait ressortir au point prévu. On va reprendre le même trou d’entrée et faire le trajet en direction inverse selon le trajet établie (en L, V, I….) avec l’autre bout du fil.

Ces mini cônes sont bidirectionnels et permettent de s’accrocher aux tissus cutanés sans les abîmer ni les sensibiliser en effectuant des tractions. Le fil sous la peau fait une tension des tissus relâchés.

Deux actions complémentaires :

  • Un effet liftant naturel et immédiat grâce aux cônes bidirectionnels et résorbables qui compressent et élèvent les tissus affaissés pendant 2 à3 années.
  • Un effet volumateur progressif et naturel grâce à l’acide polylactique et glycolique qui constituent les fils et qui se propagent lorsque les fils se résorbent. Ces acides stimulent le collagène naturel et redonne du volume aux zones traitées.

Les avantages :

C'est une technique rapide. Elle se réalise en cabinet, sans assistance. Pose en 50 à 55 minutes.

Les patients ont des résultats en une semaine. Il y a peu de complications, mais il faut une asepsie rigoureuse.

Les mouvements du visage sont quelque peu limités pendant 2 à 3 semaines, mais il est possible de reprendre des activités habituelles après la procédure. Cependant, les patients doivent éviter les activités trop dynamiques pendant au moins 5 jours.

On estime la durabilité du traitement à 24 à 36 mois. La procédure est approuvée par la FDA et a une certification CE pour l’Europe.

Les effets secondaires sont minimes ; ce sont des ecchymoses ou un œdème de la zone ou, cela peut être une « ride ou fossette » sur la zone de traction ou de changement de direction du fil. En pratique tout cela disparait au bout de quelques jours.si cela est réellement nécessaire on peut sectionner le fil et la procédure est totalement réversible.

 

Insertion de la suture au moyen d’une fine aiguille

Insertion de la suture au moyen d’une fine aiguille


Suture mise en place sous la peau et maintenue par les cônes bidirectionnels

Suture mise en place sous la peau et maintenue par les cônes bidirectionnels


Compression des tissus

Compression des tissus

Le maillage avec des fils résorbables

Ce sont des fils résorbables que l’on place à la jonction du derme et de l’hypoderme. Ce sont des fils de suture stériles en Polydioxanone (PDO).

Le procédé consiste à placer dans la peau des fils lisses de longueur différentes sertis à l’intérieur d’aiguilles droites de longueur en rapport avec c’elle du fil.

L’aiguille va être implantée selon des angles différents préétablis antérieurement par l’operateur dans la jonction derme-hypoderme ; en retirant l’aiguille, le fil va rester en place sans aucune attache se résorbant en quelques mois.

Il s’agit de créer un maillage comme une trame à la jonction dermique plus ou moins dense et donc de stimuler les fibroblastes de cette region.Pour un cou il faut compter entre 30 et 50 fils.

La aussi, la direction, l’espace entre les fils est capital pour le résultat, un tracé préalable est indispensable.il faut éviter de trop multiplier le nombre de fils ce qui rendrait inconfortable le mouvement du cou. Le patient peut percevoir au mouvement une tension à la mimique durant quelques jours.

Il faut réaliser une traction type « haubanage » pour un effet tenseur par ce quadrillage en plaçant les fils perpendiculairement aux lignes de traction.

La bonne indication, pour le cou, de cette technique est le relâchement et l’aspect fripé de la peau. A ceux qui ont besoin de recomposer une atrophie dermique et créer une néo collagénose plus importante par la réaction inflammatoire des fils.

Les suites après implantation sont les mêmes que pour les fils tenseurs, à savoir les ecchymoses, les rougeurs, un œdème mais cela va durer de quelques heures à quelques jours .Donc, des effets secondaires mineurs et de courte durée.

Un effet de tiraillement ou prurit est possible préfigurant déjà l’effet tenseur dermique que l’on obtiendra à terme.

Il y a donc par cette méthode, aussi un effet tenseur et repulpant comme les fils à cônes et un effet bio-stimulant et bio-synthetique .Un entretien régulier par pose de nouveaux fils permet d’entretenir et prolonger le résultat dans le temps. La résorption de ces fils en PDO est de 12 à 18 mois.

En résume et conclusion

  • L’intervention se réalise en une seule fois et les effets durent entre 1 et 2 ans voir plus. Elle ne vous soumet à aucune hospitalisation ni éviction sociale prolongée. Il s'agit d'une procédure mini-invasive non chirurgicale, sûre et efficace.
  • L’insertion se fait au moyen d’une fine aiguille avec une anesthésie locale et une asepsie rigoureuse.
  • La procédure fonctionne tout aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
  • Il freine le vieillissement cutané prématuré.
  • Il s'agit d'une procédure idéale pour les personnes ayant un relâchement cutané léger mais avec une épaisseur de peau suffisante pour l’implantation des fils.
  • Il stimule le renouvellement du collagène pour produire un effet liftant.
  • Il corrige les tissus mous ptosés du cou.
  • Les résultats sont rapides et continuent à s'améliorer au cours du temps.
  • Il y a peu d’ecchymoses, inflammation et douleurs.
  • La récupération est rapide avec peu d’éviction sociale ce qui est un atout supplémentaire.